Le filon juteux de la photographie amateur
Très en vogue sur Internet, la photographie amateur fait naître de réelles vocations. Une équipe de France 2 a mené l'enquête.
La photographie amateur pourrait devenir un filon commercial particulièrement juteux. Via le réseau social Instagram, n'importe quelle photo peut être vue par des milliers d'usagers en quelques instants. Si vos photos plaisent, les internautes peuvent vous suivre fidèlement. Il est alors possible de se constituer un solide réseau. Ainsi, Arnaud Brecht, graphiste dans la vie, est suivi sur Instagram par 68 000 personnes. Son truc à lui : mettre en scène des personnages Lego. "Petit à petit je me suis rendu compte que ça plaisait donc j'ai continué. C'est un moteur de savoir que des gens m'attendent, c'est un rendez-vous", explique-t-il.
Des entreprises très intéressées
Et grâce à sa popularité, le photographe amateur a été repéré par la société Warner qui a flashé sur l'une de ses photos pour faire la promotion d'un jeu vidéo. Il a ensuite été sollicité par plusieurs autres entreprises pour qu'il imagine une photo. Il ne touche pas d'argent en échange, mais des cadeaux.
Aurély Cerise a aussi été remarquée sur Internet. Son style a séduit les internautes, mais aussi les marques. Aujourd'hui, elle a lâché le smartphone pour un appareil plus sophistiqué. Elle non plus ne se fait pas rémunérer, mais bénéficie de la visibilité des marques. D'autres, comme Qorz, sont, au contraire, bien payés pour leurs clichés. D'ailleurs, avec un million d'abonnements, un photographe turc réussit, lui, aujourd'hui à vivre de ses photos.
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