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Le procès à Bobigny des trois policiers, mis en cause dans des violences lors à Montfermeil en 2008, a débuté jeudi

La projection d'une vidéo sur les violences a provoqué jeudi après-midi à l'audience une vive agitation et un malaise entraînant l'interruption des débats pendant une trentaine de minutes.Le procès, qui a débuté devant le tribunal de grande instance de Bobigny, avait déjà été interrompu à cause de problèmes techniques pour visionner la vidéo.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Policiers de quartier en Seine-Saint-Denis (2008). (AFP)

La projection d'une vidéo sur les violences a provoqué jeudi après-midi à l'audience une vive agitation et un malaise entraînant l'interruption des débats pendant une trentaine de minutes.

Le procès, qui a débuté devant le tribunal de grande instance de Bobigny, avait déjà été interrompu à cause de problèmes techniques pour visionner la vidéo.

Deux policiers sont poursuivis pour "violence aggravée" et le troisième pour "abstention volontaire d'empêcher un délit contre l'intégrité d'une personne".

Les faits remontent au 14 octobre 2008, dans la cité des Bosquets à Montfermeil. Ce soir là, des policiers en patrouille sont la cible de jets de pierre et de tirs de mortier et interpellent un homme de 20 ans quelques minutes après.

Une vidéo de la scène filmée montre deux policiers lui donner des coups de crosse de gomme-cogne et de matraque dans le hall de son immeuble, alors que le jeune homme est menotté.

Deux jours d'incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits. A l'époque étudiant en deuxième année de BTS, au casier judiciaire vierge, il a toujours nié avoir participé aux violences contre les policiers, affirmant qu'il était regardait un match de football en famille, lors des échauffourées.

Jeudi, la 14e chambre du tribunal était comble, en présence de plusieurs policiers en civil d'un côté, de proches de la victime de l'autre ainsi que du maire UMP de Montfermeil, Xavier Lemoine. La décision pourrait être mise en délibéré.

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