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Les avertisseurs de radars bientôt illégaux

Un décret qui impose leur transformation en "assistants d'aide à la conduite" doit être examiné mardi par le Conseil d'Etat puis publié au "Journal officiel". La parution serait faite au plus tard "dans une semaine, dix jours", selon un reponsable interministériel.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un panneau indiquant la proximité d'un radar sur une route nationale près de Vienne (Isère), le 2 juin 2011. (PHILIPPE MERLE / AFP)

Les avertisseurs de radars seront interdits d'ici à quelques jours, une fois que le décret imposant leur transformation en "assistants d'aide à la conduite" aura été examiné mardi 29 novembre par le Conseil d'Etat puis publié au Journal officiel. Ce décret paraîtra au plus tard "dans une semaine, dix jours", selon le délégué interministériel à la Sécurité routière, Jean-Luc Névache.

Signaler des "sections de voies dangereuses"

Les avertisseurs existants seront modifiés par une mise à jour de leurs logiciels. Quelques appareils trop anciens pour être actualisés seront remplacés par de plus récents par les fabricants à des tarifs avantageux.

Ils n'emploieront plus du tout le mot "radar" et n'indiqueront plus leur position. Les appareils signaleront des "sections de voies dangereuses" sur lesquelles peuvent se trouver des radars, des passages à niveau, des travaux sur la chaussée, des ponts, des tunnels, etc. D'ici au 18 janvier 2012, l'Etat fournira aux fabricants la liste précise de ces zones, qui "devra apparaître dans tous les appareils", a expliqué Jean-Luc Névache.

Une amende et six points en moins

A partir du moment où ce décret sera paru, il s'appliquera à tout le monde et "interdira l'usage des aides à la conduite non certifiées", c'est-à-dire celles indiquant "des points de radars précis", a précisé le délégué interministériel. Les contrevenants écoperont d'une amende et d'un retrait de six points sur leur permis de conduire.

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