Les Champs-Élysées, une avenue hors de prix
Les Champs-Élysées sont devenus la vitrine de marques très haut de gamme, pour le bonheur des touristes. Ces derniers représentent 40% de la fréquentation de l'avenue et sont un moteur économique pour l'ensemble des enseignes qui y sont installées.
Du luxe, du glamour, de la haute technologie, des magasins innovants : les Champs-Élysées sont la vitrine des marques très haut de gamme pour le plus grand bonheur des touristes. Jusqu'où les marques sont-elles prêtes à aller pour une vitrine sur l'avenue ? Comment les Champs-Élysées ont changé en cinquante ans ? En plein milieu de l'avenue, une marque de cosmétiques s'est alliée à une pâtisserie. Ici, les chiffres sont des secrets bien gardés, mais l'affaire doit être très rentable pour compenser des loyers parfois exorbitants. Entre 5 000 et 8 000 euros le mètre carré par an pour la fourchette basse et jusqu'à 22 000 euros au milieu de l'avenue, côté pair, le plus cher, car exposé au soleil. Pour un magasin de 200 mètres carrés au prix moyen, cela représente un loyer annuel de 3 millions d'euros.
Les touristes, moteur économique
Une vraie transformation pour les Champs-Élysées, car il y a 50 ans c'est ici que les Parisiens venaient au cinéma. Désormais, un seul constat pour ceux du quartier : des 30 salles qui existaient par le passé, seules six ont survécu. De moins en moins de Parisiens, car, parmi ceux qui foulent cette avenue, 40% sont des touristes. Un tournant que le Fouquet's a pu constater : si le restaurant a toujours su conserver sa clientèle française, il a vu sa notoriété grandir avec la présence des touristes. "Ils sont plutôt un moteur économique pour nous, l'arrivée de ces marques et de ces enseignes sont pour nous une source de fréquentation supplémentaire", confie Stéphane Tendero, directeur du Fouquet's. Mais certaines associations mettent en garde et appellent à réaménager les lieux : moins de voitures, plus d'espaces de balades pour ne pas perdre l'âme des Champs-Élysées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.