Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : confinée, la Martinique accuse une forte baisse de sa fréquentation touristique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Covid-19 : confinée, la Martinique accuse une forte baisse de sa fréquentation touristique
Covid-19 : confinée, la Martinique accuse une forte baisse de sa fréquentation touristique Covid-19 : confinée, la Martinique accuse une forte baisse de sa fréquentation touristique (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Perez, M. Anglade, D. Théodose
France Télévisions
France 2

La Martinique est débordée par l’afflux de malades du Covid-19, âgés de 15 à 44 ans, dans ses hôpitaux. L’île paye aussi le prix fort sur le plan économique, car même si ce n’est pas encore la pleine saison touristique, beaucoup de touristes ont décidé d’annuler leur séjour.

En Martinique, dans la station balnéaire des Trois-Îlets, les tables et chaises des restaurants ont été repliées, et les terrasses fermées. Pour déjeuner, il faut se contenter de la vente à emporter et d’un repas sur les genoux. De nouvelles restrictions et un couvre-feu ont été décrétés, au cœur de la saison estivale. De quoi susciter l’amertume des patrons de bars et restaurants, dont les espaces extérieurs sont d’ordinaire très prisés. "On a eu beaucoup de réservations, parce que les gens n’allaient pas dans d’autres pays à cause du coronavirus et optaient pour les outre-mer, et tout a été fermé", déplore l’un d’entre eux.

Un taux d’annulation de 40% au mois d’août dans les hôtels

Limitation des déplacements à dix kilomètres, interdiction d’organiser des excursions en mer, pas de sorties pour voir les dauphins ou faire du catamaran : un coup dur pour les professionnels du tourisme, qui essayaient de rattraper une haute saison d’hiver, déjà gâchée. Dans les hôtels, les annulations se font à la chaîne, jusqu’à 40% pour le mois d’août. Les touristes déjà sur place ont, eux, fait le choix de rester pour un confinement sous les palmiers, loin d’être désagréable, mais un peu contraignant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.