Calais : Bernard Cazeneuve annonce que 291 filières de passeurs ont été démantelées
Le ministre de l'Intérieur s'exprimait mardi au sujet de la crise des migrants.
Bernard Cazeneuve répond aux critiques sur les conditions de vie des migrants à Calais (Pas-de-Calais). Selon la préfecture du département, la "nouvelle jungle" abrite désormais plus de 6 000 réfugiés qui s'entassent dans l'insalubrité, en attendant de passer au Royaume-Uni. Voici les principales annonces du ministre de l'Intérieur, mardi 20 octobre, avant sa visite sur place mercredi :
291 filières de passeurs ont été démantelées
Selon la place Beauvau, 291 filières de passeurs ont été démantelées par les forces de l'ordre, avec l'appui du ministre de la Justice, et "3 000 personnes ont été neutralisées depuis le début de cette année". "Nous menons un combat sans merci contre les filières de la traite des êtres humains", a précisé le ministre.
Plus de 1 000 migrants ont pu quitter Calais
Pour Bernard Cazeneuve, "Calais ne peut pas être une solution durable". Le ministre de l'Intérieur s'est félicité que "plus de 1 000 migrants aient pu quitter Calais et bénéficier d'un foyer au titre de leur demande d'asile" depuis le début de l'année 2015 alors que le même jour, la Cour des comptes a dénoncé une politique mal "maîtrisée" en la matière.
200 places pour les personnes vulnérables à Calais
Le ministre, qui rencontrera mercredi à Calais les élus locaux, a par ailleurs annoncé que la capacité du centre d'hébergement de Calais pour les personnes vulnérables serait portée de 100 à 200 places d'ici la fin de l'année. Il a également assuré qu'aucune personne vulnérable ne resterait sans abri "dans les mois qui viennent".
#Calais @BCazeneuve : aucune femme aucun enfant ne sera sans abris dans les mois qui viennent
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 20 Octobre 2015
Faciliter la démarche d'obtention du statut de réfugié
Bernard Cazeneuve veut enfin faciliter la démarche d'obtention du statut de réfugié, la condition pour "bénéficier d'un encadrement" qui permettent aux migrants de mener "une vie normale". Et le ministre de l'Intérieur de défendre son action : "Ce gouvernement a pris la question de Calais à bras-le-corps comme aucun gouvernement ne l'avait fait jusqu'à présent."
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