En Nouvelle-Calédonie, le mouvement à l'origine des émeutes annonce la poursuite de la mobilisation

Le CCAT a annoncé la poursuite de la mobilisation "tant que le sujet du dégel du corps électoral n'est pas une bonne fois pour toutes aboli".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un drapeau indépendantiste flotte à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 28 mars 2024. (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)

Le groupe indépendantiste est à l'origine de la mobilisation contre la réforme électorale qui a dégénéré en émeutes en Nouvelle-Calédonie. La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) a annoncé, vendredi 2 août, la poursuite de la mobilisation. Dans un communiqué, la CCAT a dit avoir acté, lors de son assemblée générale organisée à huis clos les 27 et 28 juillet, "le maintien de la mobilisation pacifique (...) tant que le sujet du dégel du corps électoral n'est pas une bonne fois pour toutes aboli". Des actions spécifiques seront menées "chaque 13 du mois, au sein de chaque point de mobilisation du pays", pour commémorer le 13 mai, date du "départ de la révolte".

La CCAT demande par ailleurs la tenue d'un congrès du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), qui regroupe la grande majorité des mouvements indépendantistes, mais dont elle n'est pas elle-même membre. Ce congrès devra être "ouvert à tous", "se tenir impérativement avant la fin août" et "reconnaître la CCAT comme structure de terrain et assumer avec l'ensemble des partis politiques qui composent les conséquences des actions de terrain". Créée fin 2023 par l'Union calédonienne, l'une des principales composantes du FLNKS, la CCAT n'a jamais été cautionnée par l'autre grand mouvement du Front, le Parti de libération kanak (Palika), plus modéré.

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