Cet article date de plus d'un an.

Vidéo La culture antillaise dans les rues de Montpellier avec le carnaval caribéen

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 4min
Du 23 au 25 février s’est tenu le carnaval caribéen à Montpellier. Un moyen de faire découvrir la culture antillaise en France. Brut était sur place et a suivi le groupe PomPom C’chann.
VIDEO. La culture antillaise dans les rues de Montpellier avec le carnaval caribéen Du 23 au 25 février s’est tenu le carnaval caribéen à Montpellier. Un moyen de faire découvrir la culture antillaise en France. Brut était sur place et a suivi le groupe PomPom C’chann. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Du 23 au 25 février s’est tenu le carnaval caribéen à Montpellier. Un moyen de faire découvrir la culture antillaise en France. Brut était sur place et a suivi le groupe PomPom C’chann.

“C’est important pour nous d’être là aujourd’hui, parce qu’on montre la culture antillaise, la culture des Antilles.” Les rues de Montpellier ont vu défilé le carnaval caribéen, du 23 au 25 février dernier. L’occasion pour les Antillais de montrer leur culture, notamment à l’occasion du “vidé”, une étape importante des festivités. Brut a suivi le collectif PomPom C’chann lors des célébrations.

“Pour moi, le vidé, c’est un rassemblement. On est ensemble, on défile, on déboule, on relâche la pression, on court, on saute, on crie. Le vidé, c'est, en traduction, l'amusement”, pense Célia, responsable de la section danse de l’association PomPom C’chann. Avec les autres membres de l’association, ils se préparent eux-mêmes : du maquillage, à la coiffure, jusqu’à la tenue qu’ils ont confectionnée. 

“C’est important pour nous d’être là aujourd’hui, parce qu’on montre la culture antillaise”

En fait, la position vidé, c’est un orchestre de rue. On se positionne par sections. Il y a la section danse, la section chacha, la section ti bwa, la section caisse claire, la section tom, la section tom basse, la section basse et, le plus important, il y a la section fût. On a aussi la conque de lambi, qui est un mets qui est important chez nous, qu’on mange. Et en fait, on les utilise pour faire de la musique aussi”, explique Eddy Quemin, président de l’association et leader musical.

“Le carnaval antillais, c’est quelque chose de festif, de joyeux, avec des revendications. Par exemple, on a fait des chansons sur le chlordécone, sur l’esclavage. Et le public qui est avec nous, ils sont là et ils chantent avec nous derrière, en chœur, et c’est ce qui nous donne de la force, parce qu’ils ont tous des revendications. C’est important pour nous d’être là aujourd’hui, parce qu’on montre la culture antillaise, la culture des Antilles”, ajoute Eddy. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.