Printemps : dans l’Hérault, le grand spectacle des coquelicots
A Grabels, dans l’Hérault, se trouvent des champs de coquelicots à perte de vue. Un plaisir des yeux dont Élise Leblanc profite comme cadre de travail. Auto-entrepreneuse, elle fait la cueillette de cette plante sauvage pour confectionner des tisanes et des gelées. Ce sont les pétales qui l’intéressent. "Un coquelicot, cela reste trois jours maximum bien épanoui, donc moi je le capte à ce moment-là. Il en faut pas mal, et puis la cueillette est assez longue et physique, comme c’est un peu à mi-hauteur. Si je cueille un kilo de pétale, je vais récupérer 100 grammes de pétales une fois sèches", confie Elise Leblanc.
"Le coquelicot a des propriétés sédatives, calmantes"
Cette année, la floraison est précoce et abondante. De nombreuses prairies se sont parées de rouge. Une plante opportuniste et résistante à la sécheresse. Les rares pluies fines ont créé les conditions idéales pour les coquelicots. "Ces graines sont très fines et se mélangent aux semences, en particulier des céréales. Le coquelicot a des propriétés sédatives, calmantes, mais aussi au niveau de la toux", indique Jean Burger, naturaliste.
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