A69 : des gendarmes "menacés à l'arme blanche", plusieurs militants en garde à vue
Des militants contre l'autoroute A69 dans le Tarn ont "menacé à l'arme blanche" des gendarmes lundi 16 octobre, affirme la préfecture du Tarn dans un communiqué. Les forces de l'ordre étaient mobilisées pour déloger des militants installés dans des arbres situés sur le tracé de la future autoroute, alors que les opérations de déboisement ont repris lundi 16 octobre.
"Il n'y a eu aucune menace à l'arme blanche", se défend Thomas Brail mardi 17 octobre au matin sur France 2. Le militant, fondateur du Groupe National de Surveillances des Arbres (GNSA), association qui lutte contre le projet d'autoroute A69, assure qu'un grimpeur "a voulu couper sa corde pour monter dans l'arbre". "Chaque grimpeur est équipé d'un couteau pour couper sa corde, ce sont des mesures de sécurité obligatoire", explique-t-il.
Plusieurs militants ont été interpellés et placés en garde à vue, indique la préfecture, sans préciser le nombre de personnes concernées. Dans une vidéo postée sur Instagram, deux militants du GNSA ont affirmé dans la soirée lundi 16 octobre que "cinq copains et copines" étaient en garde à vue. Les militants affirment qu'ils ont été "pointés à trois reprises au LBD" par les forces de l'ordre. Ils sont toujours trois "grimpeurs" installés dans les arbres mardi 17 octobre au matin, selon Thomas Brail.
Mardi 17 octobre, à la mi-journée, la préfecture du Tarn appelle dans un communiqué les manifestants à "entamer un dialogue". Elle demande à l'association La Voie est Libre de déclarer en préfecture la manifestation et le rassemblement, prévus le week-end des 21 et 22 octobre.
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