Agressions d'élus : le ras-le-bol des maires
Une centaine d'élus unis contre la violence. Lundi 15 mai, en fin d'après-midi, ils se sont rassemblés devant la mairie de Montans (Tarn) pour soutenir le maire victime de harcèlement. Dans la matinée, l'édile avait découvert le portail de son domicile tagué. "Je demande l'apaisement. C'est tellement tendu maintenant sur le plan national, sur tous les plans. Quoi qu'on fasse, cela ne va pas", confie Gilles Crouzet, le maire de Montans.
La voiture d'une maire sabotée
Trois jours plus tôt, la même inscription "Non au bitume" avait été peinte sur la mairie de la commune. Un message pour s'opposer à l'implantation d'une usine d'enrobage. En France, un maire sur trois est aujourd'hui victime de menaces ou d'injures. Pour certains, l'issue aurait pu être dramatique. Une maire bretonne a eu sa voiture sabotée et les freins sectionnés. L'élue, qui a porté plainte, est encore sonnée. "J'aurais pu avoir un accident, blesser ou tuer quelqu'un, me tuer également", déplore Anne-Françoise Piedallu, la maire de Plougrescant (Côtes-d'Armor).
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