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Portrait d'une ancienne marchande de journaux endettée
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France 2
En France, 500 points de vente ont disparu en seulement un an. Une marchande de journaux témoigne.
Pendant huit ans, Sophie David était marchande de journaux, mais depuis le 18 juillet dernier, elle a mis la clé sous la porte.
Malgré ses 10 heures de travail quotidien, elle ne parvenait plus à se verser de salaire depuis quatre ans. En cause ? Des clients moins nombreux, la concurrence d'internet, mais surtout, un système de rémunération qui marche sur la tête : pour un quotidien vendu deux euros, elle ne percevait que 30 centimes de commission.
Malgré ses 10 heures de travail quotidien, elle ne parvenait plus à se verser de salaire depuis quatre ans. En cause ? Des clients moins nombreux, la concurrence d'internet, mais surtout, un système de rémunération qui marche sur la tête : pour un quotidien vendu deux euros, elle ne percevait que 30 centimes de commission.
3 000 magasins de presse à vendre
Puis en décembre 2012, le principal distributeur de presse se met en grève pendant un mois et demi. Aucun quotidien n'est livré. Sophie David emprunte auprès de sa banque, s'endette, mais l'issu devient inéluctable : il faut fermer, au grand dam de ses clients fidèles. Aujourd'hui, l'ancienne marchande de journaux cherche du travail pour rembourser ses dettes. Comme elle, chaque année plusieurs dizaines de marchands de journaux jettent l'éponge. 3 000 magasins de presse sont actuellement à vendre.
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