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Pour la favorite à l'investiture Europe Ecologie-Les Verts (EELV), cette décision n'est "pas bonne"

Cela en raison de "l'ultralibéralisme" de Mme Lagarde. "Ce n'est pas bien pour le FMI je crains que ses arbitrages ne soient pas en faveur des peuples mais du libre accès aux ressources pour des multinationales qu'elle a passé sa vie à conseiller", a lancé Mme Joly.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Eva Joly, à Bordeaux, lors d'une conférence de presse, le 2 juin 011 (AFP/JEAN-PIERRE MULLER)

Cela en raison de "l'ultralibéralisme" de Mme Lagarde. "Ce n'est pas bien pour le FMI je crains que ses arbitrages ne soient pas en faveur des peuples mais du libre accès aux ressources pour des multinationales qu'elle a passé sa vie à conseiller", a lancé Mme Joly.

Elle a aussi noté que "la première chose" qu'avait faite l'ancien ministre de l'Economie "avant de prendre ses fonctions était d'exhorter les +Indignés+ de Grèce à devenir raisonnables et à accepter encore un tour de vis".

Mme Joly a également vu "l'arrogance à nulle autre pareille" de la part du Président de la République Nicolas Sarkozy pour avoir promu la candidature de Mme Lagarde "sans tenir compte de l'enquête en cours sur l'arbitrage le plus scandaleux que nous ayons vu en France sous ce quinquennat, celui dont elle a donné l'ordre au bénéfice de Bernard Tapie et qui a coûté 400 millions d'euros aux finances publiques".

La Cour de justice de la République, compétente pour juger les ministres, dira le 8 juillet si elle ouvre une enquête sur la gestion par Mme Lagarde du dossier Tapie.

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