Cantines : face à l’inflation, le recours à la hausse des prix ou à l’approvisionnement local
Avec l’inflation, certaines cantines sont obligées de revoir leurs plans. Le prix des repas peut notamment augmenter.
La cantine du village de Rustiques (Aude), de 500 habitants, sert entre 20 et 25 repas par jour. Mais l’inflation est passée par là, forçant la commune à augmenter le prix du repas de 3,42 € à 3,70 €. "Notre fournisseur nous a dit que principalement c’était le coût des matières premières, des ingrédients qui servent à constituer les repas, et le transport", confie Henri Ruffel, maire de Rustiques. Selon ce dernier, il est impossible de compenser cette hausse.
Éviter les distributeurs
Pour proposer de la qualité et à moindre coût, le chef cuisinier d’un lycée de Blois (Loir-et-Cher) a établi sa stratégie. "Un des leviers que l’on utilise pour faire baisser les coûts, c’est de s’approvisionner avec des producteurs locaux, d’essayer d’éviter les distributeurs", indique David Juranville. Les collectivités locales cherchent par tous les moyens à garantir le service de cantine aux plus modestes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.