Éducation : "Le sujet des contrats aidés est celui qui nous pose le plus de problèmes", estime Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l'Éducation a reconnu, jeudi sur France Inter, que les contrats aidés étaient le sujet qui posait "le plus de problème" depuis la rentrée. Il a ajouté qu'il s'agissait d'une "période de transition" en attendant la création de contrats "plus robustes".
Interrogé sur le manque de surveillants dans certaines écoles jeudi 28 septembre sur France Inter, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a reconnu que la réduction des contrats aidés était le sujet qui posait "le plus de problèmes en cette rentrée, parce qu'on est dans une période de transition".
"La fonction de surveillance dans un établissement est fondamentale, a fortiori en REP [réseau d'éducation prioritaire]", a expliqué Jean-Michel Blanquer. Mais "les contrats aidés, ce n'est pas du tout ce qu'il y a de plus adapté à la fonction de surveillance", a-t-il ajouté.
On doit progressivement substituer à des contrats aidés, qui se plaignent souvent d'avoir des contrats trop précaires, des contrats plus robustes, en l'occurrence des contrats d'assistants d'éducation.
Jean-Michel Blanquerà France Inter
"C'est un CDD d'un an renouvelable pendant six ans qui débouche parfois sur un CDI. C'est mieux payé, plus robuste qu'un contrat aidé", a assuré le ministre de l'Éducation. "Tout le monde critiquait le contrat aidé jusqu'à ce qu'on commence à en supprimer", a ajouté Jean-Michel Blanquer.
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