Thierry Ardisson part en guerre contre les kebabs de la rue de Rivoli, à Paris
L'animateur télé, qui habite dans le quartier, souhaite préserver le patrimoine des arcades de cette rue.
"Si on ne fait rien, ce sera kebabs et tours Eiffel de la place de la Concorde jusqu’au Louvre." Thierry Ardisson ne mâche pas ses mots dans Le Parisien, lundi 30 mars, pour protester contre les commerces qui, selon lui, défigurent les arcades de la rue de Rivoli, près de la place de la Concorde à Paris. Pour défendre ce patrimoine parisien, l'animateur, qui vit dans le quartier, a fondé l'Association de défense des arcades Rivoli (Adar) et a obtenu l'adhésion de personnalités comme Antoine de Caunes ou Marc Lavoine.
L'empiètement des commerces
Thierry Ardisson rêve de faire mettre la clé sous la porte à ces restaurants kebab. Pour cela, il a déterré des archives un décret de 1852 interdisant l’installation, rue de Rivoli, d’artisans "dont l’état nécessite l’usage d’un four". Il réclame désormais l'application de ce texte pour obtenir la fermeture des commerces utilisant des fours à micro-ondes.
"J'adore les kebabs, mais les kebabs c'est mieux à Barbès, voilà !"
"Je milite pour qu'à l'expiration des baux des boutiques de souvenirs et des fast-foods, les propriétaires louent à des commerces dignes du lieu !" expliquait l'animateur au Point, début février.
Thierry Ardisson s'agace également de voir les commerces empiéter l'espace sous les arcades et ne pas respecter la loi. Selon un arrêté de la mairie de Paris de 1981, les étalages ne doivent pas dépasser le tiers de la surface abrité. Or, pour Thierry Ardisson, nombre de vendeurs de tours Eiffel miniatures ou de tee-shirts souvenirs occupent la moitié de l'espace, gênant la circulation des piétons. L'animateur est résolu à poursuivre les propriétaires hors la loi.
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