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Trois des quatre mineurs soupçonnés d'avoir violemment agressé un collégien du Val-d'Oise ont été mis en examen

Ils sont poursuivis pour tentative d'homicide volontaire sur mineur de 15 ans et ont été écroués. Le quatrième adolescent interpellé a été placé sous statut de témoin assisté et remis en liberté.Love, un adolescent de 14 ans, élève de troisième, avait été passé à tabac à la sortie du collège Pablo-Picasso de Garges-lès-Gonesse mercredi midi.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le collège Pablo-Picasso, à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise), où le principal avait déjà été agressé en 2009. (AFP)

Ils sont poursuivis pour tentative d'homicide volontaire sur mineur de 15 ans et ont été écroués. Le quatrième adolescent interpellé a été placé sous statut de témoin assisté et remis en liberté.

Love, un adolescent de 14 ans, élève de troisième, avait été passé à tabac à la sortie du collège Pablo-Picasso de Garges-lès-Gonesse mercredi midi.

Une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire a été ouverte vendredi.

Love, "violemment frappé à la tête", "souffre d'un traumatisme sous-crânien et d'un épanchement", selon une source proche de l'enquête. Les mobiles de l'agression ne sont pas connus.

La victime était toujours placée sous coma artificiel, mais avec un pronostic "meilleur", a souligné vendredi la procureure de la République de Pontoise Marie-Thérèse de Givry.

La principale du collège a décrit un "élève qui ne pose aucun problème avec les félicitations depuis sa 6e. Il doit passer en seconde". Il n'a jamais eu maille à partir avec la police.

Selon certains enquêteurs, l'agression pourrait être liée à un vol de téléphone portable dont Love a été victime il y a quelques jours. Son grand frère aurait essayé de récupérer l'engin et aurait donné quelques gifles, selon LeParisien.fr.

Les agresseurs présumés du collégien ne seraient pas scolarisés dans le même établissement.

Au collège Pablo Picasso, les camarades de l'adolescent se sont dits "sous le choc", après cet acte de violence contre "un garçon sans histoire". Il y aurait eu une dizaine d'agresseurs, âgés de 14 à 15 ans, ne faisant pas partie de l'établissement, selon Frédéric Jung, secrétaire départemental adjoint de Unité SGP Police-FO.

Une cellule psychologique a été mise en place par le rectorat de Versailles.

En 2009, l'ex-principal du collège Pablo-Picasso, Patrick Cassou, avait été roué de coups en tentant de s'interposer dans une bagarre entre collégiens à laquelle avaient participé des jeunes qui s'étaient introduits dans l'établissement.

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