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Une adolescente mobilise les secours pour une agression canular

Un hélicoptère et une trentaine de gendarmes et policiers ont été déployés ce week-end pour une agression dans le Val-d'Oise, inventée par une adolescente.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un hélicoptère de la gendarmerie nationale survole les alentours du Collège Cévenol, le 18 novembre 2011, au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Des cris de détresse, puis le silence. Une trentaine de gendarmes et de policiers du Val-d'Oise, des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis, avec l'appui d'un hélicoptère, ont été mobilisés, dans la nuit de samedi 4 à dimanche 5 mai, pour porter secours à une jeune femme qui les avait alertés par téléphone. Ils ont découvert que celle-ci avait simulé une agression, un canular qui risque d'avoir pour son auteure des conséquences judiciaires fâcheuses.

Dimanche, "à 01h34, la gendarmerie reçoit un appel utilisant un téléphone portable et demandant de l'aide. Au milieu de cris de détresse, (une jeune femme) signale se trouver dans les bois poursuivie par des hommes", a expliqué la gendarmerie du Val-d'Oise. Des voix masculines menaçantes couvrent celle de la jeune femme puis la ligne se coupe brutalement.

"S'amuser avec des copains"

L'appel est géolocalisé dans le Val-d'Oise, et aussitôt "plusieurs unités des groupements de gendarmerie du Val-d'Oise et des Yvelines, ainsi que la police des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis, environ une trentaine d'hommes", se lancent à sa recherche, avec l'appui d'un hélicoptère de la gendarmerie doté d'une caméra thermique.

Arrivées sur place, les forces de l'ordre constatent que l'appel a été passé du téléphone portable d'un adolescent de 16 ans. Ce dernier admettra avoir "appelé le 17 (appels d'urgence) pour s'amuser avec des copains", puis avoir confié l'appareil à la jeune femme.

Selon la gendarmerie, "une procédure correctionnelle est en cours pour dénonciation de faits abusifs ayant entraîné des recherches ou des secours". Les auteurs du canular "pourraient se voir réclamer le remboursement des frais engagés par les services (...), dans ce genre de situation".

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