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Une "veillée patriotique" de solidarité d'Haïtiens de France a eu lieu mercredi soir à Saint-Denis

Réunis à la bourse du travail de Saint-Denis, à l'initiative de la Plateforme d'associations franco-haïtiennes (PAFHA), la centaine de participants ont appelé chacun à "s'engager" pour venir en aide aux sinistrés.Il s'agissait surtout "de favoriser la prise de parole" et de partager "les nouvelles recueillies" par chacun et "les informations".
Article rédigé par France2.fr
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Veillée de solidarité franco-haïtienne à Saint-Denis après le séisme en Haïti, mercredi 13 janvier (AFP - Jacques Demarthon)

Réunis à la bourse du travail de Saint-Denis, à l'initiative de la Plateforme d'associations franco-haïtiennes (PAFHA), la centaine de participants ont appelé chacun à "s'engager" pour venir en aide aux sinistrés.

Il s'agissait surtout "de favoriser la prise de parole" et de partager "les nouvelles recueillies" par chacun et "les informations".

"Ce qui est arrivé à Haïti a été un véritable choc, pour tout le monde. Nous allons discuter de ce que nous pouvons faire pour venir en aide à nos compatriotes", a déclaré Mackendie Toupuissant, président de la PAFHA, plateforme qui regroupe une cinquantaine d'associations.

Solidarité et inquiétude
"Ce soir, c'est une sorte de veillée patriotique, pour montrer que malgré la distance, on est de tout coeur avec eux, qu'on ne les oublie pas", explique Etienne Jean, président de l'Association nouvelle image d'Haïti (ANIH). "Ils ont besoin d'eau, ils ont besoin de nourriture... Ce qui est arrivé, c'est terrible", ajoute-t-il.

Pour Badol Cosly, venu avec sa femme et ses deux petites filles, cette soirée est avant tout l'occasion de "prendre des nouvelles". "Ma fille de 16 ans se trouve à Port-au-Prince. Je suis très inquiet pour elle", témoigne ce Franco-haïtien de 43 ans, qui explique n'avoir "pas dormi" la nuit dernière. "Dès une heure du matin, j'ai essayé de l'appeler, sans succès. J'espère avoir de ses nouvelles ce soir", confie-t-il.

Une cellule psychologique mise en place à Saint-Denis
D'après Etienne Jean, de l'ANIH, une cellule psychologique sera mise en place jeudi à la bourse du travail de Saint-Denis, pour épauler les nombreux Haïtiens de France "désemparés" depuis l'annonce du séisme.

"Des psychologues de la Croix-Rouge et de Médecins du Monde ont accepté de venir écouter ceux d'entre nous qui le souhaitent, entre 14H à 20h", a-t-il confié à l'AFP. "On invite tous les Haïtiens qui se sentent mal à venir nous voir".

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