: Vidéo Disparues de la gare de Perpignan : bientôt la fin de l'énigme ?
Un homme de 54 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les disparitions de trois femmes près de la gare de Perpignan entre 1995 et 1998.
La garde à vue d'un homme relié par son ADN à l'affaire des trois disparues de la gare de Perpignan pourrait mettre fin à une énigme criminelle de près de vingt ans. Un homme de 54 ans a été interpellé, mardi 14 octobre, à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les disparitions de trois femmes près de la gare entre 1995 et 1998. Les hommes de la police judiciaire de Montpellier l'ont interpellé à son domicile vers midi, précise le site du Midi Libre, premier à révéler l'information.
Le suspect fiché pour des agressions sexuelles
Deux corps seulement, affreusement mutilés, avaient été retrouvés : ceux de Mokhtaria Chaïb et de Marie-Hélène Gonzalès, assassinées en décembre 1997 et juin 1998. Des rapprochements entre les ADN recueillis sur l'une des scènes de crime et celui de cet homme fiché pour des agressions sexuelles ont débouché sur son interpellation.
Toutefois, l'affaire, qui a traumatisé toute une ville, a connu suffisamment de rebondissements et d'espoirs déçus depuis les drames pour rester prudent. Et de source proche de l'enquête, on indique que les prélèvements n'ont révélé que des "ADN partiels".
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