: Vidéo Fonderie Gillet : "L'entretien d'embauche du futur dirigeant de la Scop"
Les ouvriers de la Fonderie Gillet ne se jugeant pas capables de gérer la société coopérative et participative dont ils sont les sociétaires, ils font passer un entretien d'embauche à un patron candidat. Extrait de "13h15 le samedi" du 24 janvier.
"On n'est pas aptes à gérer la fonderie nous-mêmes. Il nous faut quelqu'un qui connaisse la gestion des entreprises, mais ce sera une personne, une voix. Elle sera comme nous", explique l'un des ouvriers qui va accepter ou non d'embaucher le patron candidat après son audition.
"S'il convient la première année, c'est très bien. Sinon, on peut le faire sauter la seconde année, ce n'est pas un problème", précise Pascal avant de rejoindre un collègue pour couler une pièce dans l'atelier.
Une décision collégiale
Jacques Bernardi va passer un entretien devant les 27 ouvriers pendant leur pause déjeuner. À 53 ans, il vient du monde de l'aéronautique et affirme savoir manager, organiser, négocier et apporter une valeur ajoutée, avant de préciser qu'il va investir 70 000 euros dans la société coopérative et participative.
"La Scop est très intéressante, car les dividendes ne sont pas à verser à des actionnaires. Ceux-ci sont à l'intérieur... On a une vision à plus long terme par rapport aux entreprises lambda", précise le candidat. Certains l'ont jugé "un peu froid à la première impression", d'autres l'ont perçu comme quelqu'un de "posé". La décision d'embauche sera collective...
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