Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Le jour où Sarkozy rencontre un militant UMP pour éviter des questions sur Bygmalion

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 36min
Bygmalion : une campagne en or
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

Un militant UMP qui a fait de l'affaire Bygmalion un combat assiste à un meeting du candidat Sarkozy. Une équipe de Complément d'enquête le suit ce jour-là. Repéré, il est invité dans les loges pour rencontrer le candidat. Mais il a oublié de couper son micro et Nicolas Sarkozy ne sait pas qu'il est enregistré...

Bygmalion, le scandale qui fait vaciller l'UMP et surtout l'affaire que Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, veut "chasser" de sa campagne.

Les meetings et la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle 2012 sont au cœur du scandale Bygmalion. Mais si les comptes de campagne ont été "maquillés", qui a ordonné la manipulation ? Rien ne prouve la participation de Nicolas Sarkozy à de quelconques malversations. Alors pourquoi veut-il éviter à tout prix les questions à ce sujet lors de ses meetings de campagne pour la présidence de l'UMP ?

"Si je suis élu à la présidence de l'UMP..."

Tristan Waleckx et Laure Pollez, pour Complément d'enquête, révèlent une scène saisissante. Ils suivent Thierry Tidona, un militant UMP qui a porté plainte dans l'affaire Bygmalion et réclame la transparence. L'homme, qui a fait de l'affaire un combat, est invité à se rendre dans les loges pour rencontrer Nicolas Sarkozy.

Mais il oublie de couper son micro. Sa conversation avec l'ancien Président est enregistré à l'insu de celui-ci. Un dialogue surprenant. Nicolas Sarkozy ne veut aucune question sur Bygmalion lors de son meeting, il propose alors un poste à ce militant : "Si je suis élu à la présidence de l'UMP (...), vous serez nommé dans la commission financière. (...) Vous serez dans le petit groupe où on va mettre 4 ou 5 personnes, dont un représentant des militants, je vous propose de l'être. OK ?"

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.