: Vidéo Les vœux présidentiels, un exercice périlleux en temps de crise
Ce passage obligé s'annonce délicat pour François Hollande, comme il le fut pour ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac.
C'est l'un des rituels républicains. Chaque 31 décembre à 20 heures, La Marseillaise résonne à la télévision, la façade de l'Elysée apparaît à l'écran et le chef de l'Etat présente ses vœux aux Français. Cette tradition du réveillon du Nouvel An est un passage obligé pour les présidents de la République. Mais c'est aussi un exercice périlleux, surtout en temps de crise.
Il s'annonce d'ores et déjà délicat pour François Hollande, crédité d'une cote de popularité qui reste la plus faible des présidents de la Ve République, à la veille d'une année électorale difficile. Comme il l'a été pour ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac.
Tenter de convaincre et de rassurer
En 2002 Jacques Chirac en appelle à l'esprit républicain. Cette année-là, il a été réélu après un duel au second tour face au leader de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen. En 2008, alors que la crise économique frappe la France, Nicolas Sarkozy doit y faire face et tente de trouver les mots pour rassurer.
En cette fin d'année 2013, pour ses deuxièmes vœux présidentiels, François Hollande s'efforcera de convaincre les Français du bien-fondé de sa politique, en dépit d'une inversion de la courbe du chômage non confirmée et d'une croissance minimaliste.
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