: Vidéo Quatre ans après le PS, l'UMP vit sa guerre des chefs
Le parallèle est troublant entre la crise que traverse l'UMP, au moment d'élire son président, et le psychodrame du congrès de Reims en 2008, quand le PS a élu Martine Aubry à sa tête.
SUCCESSION A L'UMP - L'UMP est plongée en plein psychodrame. Les militants sont allés aux urnes, dimanche 18 novembre, pour élire leur président. Mais près de 24 heures après la clôture du scrutin, le principal parti d'opposition est toujours incapable de donner un résultat définitif. En l'absence d'un vainqueur officiellement proclamé, les deux candidats rivaux revendiquent la victoire : l'actuel secrétaire général du parti, Jean-François Copé, d'abord, rapidement imité par l'ancien Premier ministre, François Fillon.
L'élection du nouveau président de l'UMP vire au bras de fer entre les deux camps, qui s'accusent mutuellement de fraudes. Une crise politique qui en rappelle une autre : celle qu'a vécue le Parti socialiste lorsqu'il a élu son nouveau Premier secrétaire en 2008. Au congrès de Reims, Martine Aubry l'avait emporté de très peu, aux dépens de Ségolène Royal, à l'issue d'un scrutin là aussi contesté et entaché de soupçons de fraudes.
Reste cependant une différence de taille : aucune des deux prétendantes à la tête du PS n'avait revendiqué la victoire, comme l'ont fait le secrétaire général de l'UMP et l'ancien Premier ministre. A ce détail près, novembre 2012 semble être le parfait miroir de novembre 2008, de l'autre côté de l'échiquier politique.
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