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François Hollande et l'Europe : "Je ne serai pas seul"

Le candidat socialiste, entouré de personnalités de gauche européennes, s'est une nouvelle fois montré déterminé à renégocier le traité européen de discipline budgétaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
François Hollande, le 17 mars 2012 au Cirque d'hiver, à Paris, avec des dirigeants socialistes européens. (FRED DUFOUR / AFP)

Pour prouver qu'il n'est pas isolé sur la scène européenne, François Hollande s'est entouré d'un plateau de choix, samedi 17 mars au Cirque d'hiver à Paris. Devant de nombreuses personnalités de gauche européennes, dont le président du SPD allemand, Sigmar Gabriel, le leader du Parti démocrate italien, Pier Luigi Bersani, ou encore Martin Schulz, président du Parlement européen, le candidat socialiste a réaffirmé sa volonté de rénégocier le traité européen de discpline budgétaire.

Et pour ce faire, il assure qu'il ne sera "pas seul", faisant fi des critiques moqueuses de la droite sur son manque de soutiens parmi les dirigeants européens. "Je ne serai pas seul parce qu'il y aura le vote du peuple français qui me donnera mandat. Je ne serai pas seul parce qu'il y aura des alliés, qui ne seront pas tous progressistes, parce que beaucoup en Europe veulent changer", promet François Hollande.

Une pique à Nicolas Sarkozy

Dans une allusion à Nicolas Sarkozy, qui a lancé un ultimatum à l'Europe pour réformer la libre-circulation des personnes, François Hollande enfonce le clou : "Je mettrai toute ma détermination, non pas à quitter la table des négociations, mais à y rester le temps nécessaire pour obtenir la croissance, l'emploi, le développement, le progrès." Il dit vouloir renégocier ce traité "non pas simplement pour la France mais pour l'Europe toute entière. Personne ne peut imaginer que si la croissance n'est pas là, les objectifs posés par ce pacte pourront être atteints."

 

François Hollande a profité de cette rencontre, organisée par quatre fondations européennes de gauche, pour rappeler la plupart des éléments de son programme pour l'Europe : nouvel emprunt émis par la Banque européenne d'investissement (BEI), taxation des transactions financières, extension du rôle de la Banque centrale européenne (BCE), directive cadre sur les services publics pour un "bouclier énergétique"... Il a également plaidé pour "une responsabilité encore plus grande de la commission européenne devant le Parlement européen".

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