Le président catalan ne déclare pas l'indépendance mais demande au Parlement de "se prononcer" sur le coup de force de Madrid
Carles Puigdemont, le président du gouvernement catalan, a pris la parole.
Ce qu'il faut savoir
La tension est à son comble entre Barcelone et Madrid. Après l'annonce de sa destitution par le Premier ministre espagnol, samedi 21 octobre, le président du gouvernement catalan, Carles Puigdemont, a pris la parole pour répondre à Madrid.
"Nous demandons au Parlement qu'il décide de convoquer une session plénière pourront débattre et se prononcer sur cette tentative de liquidité notre gouvernement et notre démocratie", a lancé Carles Puigdemont, dans une déclaration très attendue. Suivez les événements en direct avec franceinfo.
Mariano Rajoy reprendre le contrôle de la région autonome de Catalogne. Après un conseil des ministres extraordinaire, convoqué à 10 heures, il a annoncé que le gouvernement avait activé l'article 155 de la Constitution qui - s'il est approuvé par le Sénat - suspend le gouvernement régional de ses fonctions.
Vers de nouvelles élections. Madrid devrait prendre le contrôle de la police régionale, les Mossos d'Esquadra, dont le chef a été inculpé de sédition pour ne pas avoir empêché le référendum d'autodétermination le 1er octobre. Des mesures limitées, temporaires et qui doivent déboucher à court terme sur de nouvelles élections régionales, selon Madrid. Le président catalan, Carles Puigdemont, a quant à lui menacé de faire proclamer formellement l'indépendance de sa région de 7,5 millions d'habitants si son autonomie était suspendue.
Les indépendantistes dans la rue. Une grande manifestation a réunion 450 000 indépendantistes, à Barcelone, pour réclamer la libération de deux leaders indépendantistes. Carles Puigdemont y a participé.