Ces villes qui veulent maĂźtriser Airbnb
L'impact du site de location Airbnb agace de plus en plus les mairies des grandes villes qui ont installé des outils de régulation pour mieux maßtriser le marché.
Paris, Barcelone, Madrid, Amsterdam et Lisbonne veulent mieux rĂ©guler les plates-formes de locations touristiques et elles le font savoir Ă l'Union europĂ©enne (UE). "Dans beaucoup de villes, nous avons mis en place des outils de rĂ©gulation. Aujourd'hui, Airbnb se tourne vers la Commission europĂ©enne pour casser ces lĂ©gislations et remettre en cause ces dispositions prises Ă l'Ă©chelle locale, parfois nationale. C'est donc un combat, mais nous allons prendre notre bĂąton de pĂšlerin et plaider la cause des habitants de nos villes qui ne veulent pas ĂȘtre empĂȘchĂ©s d'y vivre", explique Ian Brossat, adjoint Ă la ville de Paris.
Des jours de location limités
Pour l'instant, le droit europĂ©en reste avantageux pour ces plates-formes d'e-commerce. Elles ne sont d'ailleurs pas tenues pour responsable en cas de publication d'annonces illĂ©gales. Les villes rĂ©clament donc une plus grande rĂ©gulation de la part de l'UE. Ă Paris, depuis le 1er dĂ©cembre 2017, tout loueur de meublĂ©s touristiques doit s'enregistrer auprĂšs de la mairie de Paris. La location de rĂ©sidence principale est limitĂ©e Ă 120 jours par an.Â
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