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Cuisiner, acheter, courir : Facebook étend son emprise

Le réseau social a dévoilé mercredi à San Francisco une nouvelle gamme de "boutons" pour accompagner le développement de ses applications. Le bouton "j'aime" est rejoint par des équivalents "je cuisine", "je cours", "j'écoute"...   

Article rédigé par Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Facebook mise sur les applications pour devenir une tour de contrôle du web, suivant l'activité de chacun sur la toile. (DANIEL ACKER / BLOOMBERG / GETTY IMAGES)

C'est un pas de plus vers le "tout Facebook". Une nouvelle génération d'outils de partage a été présentée mercredi 18 janvier à San Francisco (Etats-Unis) par la célèbre firme californienne. Bientôt sur vos écrans, la possibilité pour les applications de créer leurs propres boutons, inspirés du traditionnel "j'aime" : "je télécharge", "je cuisine", "je cours"...

Le boom des applications

En marge de la plateforme traditionnelle de Facebook, sur laquelle chacun peut actualiser sa page et consulter celle de ses amis, des modules périphériques se développent : les applications. Un site de vidéos ou de recettes peut ainsi construire un pont entre sa plateforme et celle de Facebook, afin que l'action des internautes apparaisse sur le réseau social. Les applications permettent aux sites d'accroître leur audience et de bénéficier de la dimension interactive et virale de Facebook.

Depuis quelques semaines, les utilisateurs du réseau social peuvent par exemple voir quelle musique leurs amis sont en train d'écouter sur les sites Deezer ou Spotify. Ils ont alors la possibilité, à leur tour, d'écouter les morceaux en question. C'est ce système de partage qui est appelé à se développer, avec l'apparition de nouveaux "boutons". 

Après le "like", la guerre des boutons

Habitués au bouton "j'aime", les 800 millions d'utilisateurs de Facebook vont désormais voir débarquer sur les applications des actions aussi variées que "je regarderai plus tard" (cette vidéo), "je souhaite" (manger ceci), "je cours" (dans ce parc). Autant d'outils que les développeurs d'applications peuvent librement imaginer en lien avec leurs contenus (avec toutefois l'interdiction de lancer un bouton "je n'aime pas"). Ainsi, un site de recettes peut maintenant proposer de partager le plat que "je cuisine", pour permettre à chacun de faire saliver ou d'inspirer ses amis.

La firme a dévoilé mercredi une première liste de soixante applications concernées par ces évolutions, reprise par le site spécialisé Mashable (en anglais). On y retrouve TripAdvisor, Foodspotting, eBay, DailyMotion ou FourSquare. A noter que l'utilisateur garde la main sur les applications qu'il autorise ou non.

"Nous élargissons le nombre d'actions possibles, au profit de tout Facebook", explique Julien Codorniou, directeur des partenariats de Facebook en France, cité par Le Figaro. Jusqu'ici, le réseau social "reposait sur moi, mes amis et ce que j'aime. Désormais, nous changeons totalement de dimension", avec une richesse d'informations qui tend "potentiellement vers l'infini". Le moindre de vos gestes sur le web pourrait désormais apparaître sur Facebook, à vos risques et périls.

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