Détournement de données : Facebook s'offre une page de pub dans la presse pour s'excuser à nouveau
Ce message de Mark Zuckerberg a été publié dans six journaux britanniques et trois américains.
"Nous avons une responsabilité : protéger vos données. Si nous n'y parvenons pas, nous ne les méritons pas." Embourbé dans le scandale de détournement des données personnelles, Facebook s'est offert une pleine page de publicité, dimanche 25 mars, dans la presse britannique et américaine, pour présenter de nouveau ses excuses et les "regrets" de son patron Mark Zuckerberg.
The @facebook ad in today’s newspapers in relation to #CambridgeAnalytica pic.twitter.com/9l0o1x9jpq
— Seán Cannon-Earley (@seanearley) March 25, 2018
Ce message du jeune milliardaire américain a été publié dans six journaux britanniques (parmi lesquels le Sunday Times, le Mail On Sunday ou The Observer) et trois américains (le New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal).
Le groupe californien est dans la tempête depuis les révélations sur les pratiques de la société Cambridge Analytica, accusée d'avoir récupéré à leur insu les données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook et de les avoir utilisées pour peser dans la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Ce scandale, désastreux en termes d'image pour Facebook, lui a déjà fait perdre 14% en Bourse cette semaine et plus de 50 milliards de dollars de capitalisation boursière.
"Nous enquêtons sur chaque application"
"Peut-être avez-vous entendu parler d'une application quiz conçue par un chercheur universitaire qui a fait fuiter des données de millions d'utilisateurs de Facebook en 2014. C'était un abus de confiance, et je regrette que nous n'ayons pas fait davantage sur le moment", écrit Mark Zuckerberg, sur un ton qui rappelle son premier message d'excuses, publié mercredi.
Nous prenons maintenant des mesures pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas.
Mark Zuckerberg
"Nous empêchons déjà les applications de ce genre d'accéder à autant de données. Et désormais, nous limitons la quantité de données auxquelles les applications peuvent accéder lorsque vous vous identifiez en utilisant Facebook", promet encore le patron de la firme. "Nous enquêtons également sur chaque application ayant eu accès à un grand nombre de données avant que nous ne réglions le problème. Nous nous attendons à ce qu'il y en ait d'autres. Et quand nous les trouverons, nous les interdirons et informerons les personnes affectées", assure enfin Mark Zuckerberg.
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