Facebook et WhatsApp ne répondront plus aux demandes d'information de Hong Kong sur leurs utilisateurs
Cette décision s'appliquera "en attendant une nouvelle évaluation" de la récente loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong par la Chine, a expliqué un porte-parole de Facebook.
Facebook et son service de messagerie WhatsApp ont annoncé lundi 6 juillet qu'ils ne répondraient plus aux demandes d'informations émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong sur les utilisateurs de ces deux applications. Cette décision s'appliquera "en attendant une nouvelle évaluation" de la récente loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong par la Chine, a dit un porte-parole de Facebook. Elle doit permettre une "évaluation rigoureuse et des consultations avec des experts des droits de l'homme" sur la situation de l'île en la matière.
"Nous pensons que la liberté d'expression est un droit humain fondamental et soutenons le droit des personnes à s'exprimer sans craindre pour leur sécurité et sans redouter d'autres répercussions", a expliqué cette source.
Un texte controversé
Le régime communiste de Pékin a imposé à Hong Kong un texte visant à réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères, en réponse au mouvement de contestation lancé l'an dernier contre le pouvoir central dans l'ancienne colonie britannique. Le texte est très controversé car il viole, selon ses détracteurs, le principe "Un pays - deux systèmes" censé garantir à l'ancienne colonie britannique des libertés inconnues ailleurs en Chine.
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