Fuite de données : des milliers d'utilisateurs quittent Facebook
Le scandale Facebook sur le détournement de données personnelles à des fins politiques concerne 87 millions de personnes. Mark Zuckerberg va prochainement s'exprimer. Mais le mal est fait, et la confiance rompue pour des milliers d'utilisateurs.
Dans la galaxie Facebook, ils sont aujourd'hui des milliers à disparaître du réseau. En France, 8% des internautes se disent prêts à supprimer leur compte. "Nos données ne sont pas en sécurité, une fois qu'on les supprime on sait très bien qu'elles sont gardées dans une base de données", explique ce jeune homme. Sur internet, les appels "Delete Facebook", c'est-à-dire supprimer le réseau social, se multiplient. Et pour la première fois en France, un organisme public - la Caisse nationale d'assurance retraite (CNAV) - désactive sa page pour "protéger ses assurés".
"Une confidentialité pas complètement garantie"
Renaud Villart, directeur général de la CNAV, explique ce choix : "On constatait que sur Facebook beaucoup d'assurés postaient des messages très personnels, les partageaient comme ça très librement [...] La confidentialité n'est pas complètement garantie, on préfère finalement ne pas utiliser cet outil". Pour les particuliers, même quand un compte sera supprimé, certaines données resteront accessibles à vie, comme les messages et photos envoyés aux amis directement via le réseau social.
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