: Document France 2 Le milliardaire Elon Musk n'envisage pas de se lancer en politique : "Si j'étais président, je ne pourrais pas envoyer des fusées sur Mars"
Acteur majeur du secteur de l'automobile électrique avec Tesla et de la conquête spatiale avec Space X, Elon Musk a acquis une influence plus importante encore en rachetant le réseau social Twitter. Un nouveau rôle qui fait de lui un acteur politique aux prises de position scrutées. Reçu à Paris lors du salon VivaTech, vendredi 16 juin, l'homme d'affaires milliardaire a accordé une interview exclusive à France 2, qui sera diffusée en cloture du journal de 20 heures, lundi. L'occasion pour lui de balayer l'idée d'entrer formellement en politique.
"Je n'en ai pas envie", a-t-il répondu à Anne-Sophie Lapix, qui l'interrogeait sur la possibilité qu'il cherche un jour à devenir président des Etats-Unis, lui qui est déjà "reçu comme un chef d'Etat".
"Une liberté d'action extrêmement limitée"
"La liberté d'action d'un président des Etats-Unis est extrêmement limitée", pointe l'homme d'affaires, qui s'estime plus puissant et plus libre dans sa position de dirigeant d'entreprises. "Si j'étais président, je ne pourrais pas, par exemple, envoyer des fusées sur la Lune ou Mars pour envoyer des gens vivre là-bas, je ne pourrais pas créer des véhicules électriques durables. (...) Je ne voudrais pas abandonner ça."
Elon Musk, qui a rétabli le compte de Donald Trump sur Twitter au nom de la liberté d'expression, s'est attiré la sympathie de la droite conservatrice américaine. Né en Afrique du Sud et devenu américain en 2002, il ne pourrait pas briguer la Maison blanche sans un changement de la Constitution.
En marge de son apparition au salon VivaTech, vendredi, Elon Musk a rencontré le président de la République Emmanuel Macron. Il ne s'est pas prononcé publiquement sur la possibilité qu'il décide d'installer une usine Tesla en France.
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