Téléphonie : les villages des zones blanches tiennent à leurs cabines téléphoniques
Il ne restera que 350 cabines téléphoniques en 2018 dans les zones blanches où les téléphones portables passent mal. Des élus ne veulent pas les voir disparaître.
C'est l'une des dernières. La cabine téléphonique du village de Sivergues (Vaucluse) va bientôt disparaître. Mais sa maire ne s'y résout pas. Le village de 17 habitants est en zone blanche. "Je viens d'entamer ma 92e année et il faut comprendre que j'ai des enfants qui s'inquiètent quand ils m'appellent et que je ne réponds pas", explique Pierre Hantz, un habitant de ce village du Lubéron, où un relais téléphonique mobile sera installé en début d'année.
Des cabines recyclées
Mais pour beaucoup d'élus locaux, le maintien de 350 cabines seulement en France n’est pas suffisant tant que toutes les zones blanches ne sont pas couvertes. Pour l'opérateur Orange, au contraire, ces cabines coûtent cher : dix millions d'euros par an. Les élus les plus nostalgiques ont, eux, conservé leurs cabines, et ont détourné leur usage, en bibliothèque par exemple. Orange leur cède dans ce cas l'habitacle gratuitement.
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