Paralympiques 2024 : l'exploit des Bleus du cécifoot, la surprise Lucas Didier en tennis de table, encore de l'or en cyclisme... Le récap de la journée de samedi

L'avant-dernière journée de compétition a permis à la France d'ajouter neuf nouvelles médailles à son compteur.
Article rédigé par Anaïs Brosseau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4 min
Lucas Didier, Frédéric Villeroux et Joseph Fritsch (de g. à dr.). (SIPA/SIPA/AFP)

L'heure de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques approche à grands pas. Pour tenir l'objectif de figurer parmi le top 8, les Français doivent finir fort. En cette avant-dernière journée de compétition, samedi 7 septembre, les Bleus ont décroché neuf nouvelles breloques, dont deux en or. 

La journée des Français : de l'argent surprise du jeune Lucas Didier au sacre des Bleus du cécifoot

L'équipe de France de cécifoot a poussé le remake de la finale du dernier Mondial de football jusqu'à en terminer encore aux tirs au but (1-1 à l'issue du temps réglementaire). Auteur de l'ouverture du score face à l'Argentine, le capitaine Frédéric Villeroux a offert le but de la victoire lors du troisième tir au but des Tricolores. Sur la tentative précédente, le gardien français Alessandro Bartolomucci avait stoppé le tir de Nahuel Heredia. De quoi faire exploser de joie le stade Tour Eiffel et ses plus de 10 000 spectateurs.

A 700 mètres de là, sur les tatamis de l'Arena Champ-de-Mars, les judokas français avaient connu des fortunes diverses, plus tôt samedi. Venu avec comme objectif affiché et unique le sacre en -90 kg (catégorie J2, athlètes malvoyants), le double champion du monde en titre Helios Latchoumanaya s'est incliné en finale contre l'Ukrainien Oleksandr Nazarenko. Immense déception. Un peu plus tôt, Cyril Jonard (-90 kg, J1) a complété son palmarès paralympique. Après l'or à Athènes et l'argent à Pékin, le judoka sourd et malvoyant de 48 ans a décroché le bronze et ému le public par ses célébrations de joie.

Même métal pour Jason Grandry (+90 kg, J1), qui participait à ses premiers Jeux. En revanche, Nacer Zorgani a échoué à remporter pour grimper sur la boîte en +90 kg (catégorie J2) et Prescillia Lézé a perdu en finale de repêchage. 

Samedi, la surprise est venue du tennis de table. Lucas Didier a-t-il voulu montrer que son grand frère Ugo, nageur triple médaillé, ne serait pas le seul de la famille à briller aux Jeux ? Le pongiste a décroché l'argent après avoir sorti "le match de sa vie" pour rejoindre la finale, avant de s'incliner face au numéro 1 mondial

Plus tôt dans la journée, les cyclistes tricolores ont poursuivi leur razzia de médailles. S'ils visaient le titre, Thomas Peyroton-Dartet et Alexandre Léauté ont dû se contenter de l'argent et du bronze sur la course en ligne (catégorie C1-3). Enfin lors de la dernière épreuve, les Français ont parachevé leur prolifique bilan (21 médailles au total sur route) par un ultime sacre sur le relais par équipes (H1-5), avec Mathieu Bosredon, Florian Jouanny et Joseph Fritsch.

Sur le bassin de Vaires-sur-Marne, Rémy Boullé n'a quant à lui pas réussi à faire mieux qu'à Tokyo et revient une fois de plus avec le bronze en canoë, sur le 200 m catégorie KL1. Quant à la porte-drapeau tricolore Nantenin Keïta, elle a pris la 6e place (57"43) du 400 m (catégorie T13) sur la piste du Stade de France. La Française s'est montrée très déçue de sa performance, elle qui avait remporté le titre sur cette distance à Rio

La perf' du jour : l'haltérophile jordanien Abdelkareem Mohmmad Ahmad Khattab explose son record du monde

Pourquoi améliorer son record du monde d'un kilo, une fois l'or acquis, lorsqu'on peut le faire grimper de dix ? L'haltérophile jordanien Abdelkareem Mohmmad Ahmad Khattab a écrasé la concurrence en soulevant en développé couché une barre de 270 kg, soit 41 de plus que son premier poursuivant, le Chinois Jixiong Ye. Présent dans la catégorie des hommes jusqu'à 97 kg, le champion paralympique a ensuite tenté, en vain, de maîtriser une barre de 280 kg.

Paralympiques 2024 - Haltérophilie : Abdelkareem Mohmmad Ahmad Khattab explose son record du monde

La belle histoire du jour : Rihards Snikus, le cavalier et DJ letton qui fait danser son cheval

Avec une monture aussi bien nommée, King of the dance (roi de la danse), et les platines comme hobby, le titre en paradressage de la reprise libre en musique ne pouvait pas lui échapper. Sacré sur l'épreuve individuelle de paradressage (grade I) mardi, le Letton Rihards Snikus, surnommé DJ Richy Rich, s'est imposé samedi en faisant danser son hongre sur le tube La camisa negra de Juanes. De quoi gonfler encore un peu plus son palmarès paralympique, déjà garni de deux médailles d'argent glanées à Tokyo.

Paralympiques 2024 - Equitation : le passage de Rihards Snikus

Celui qui aime autant faire danser les chevaux que les noctambules en boîte de nuit et lors d'événements sportifs, souffre de paralysie cérébrale. Cette dernière se manifeste par des mouvements incontrôlés et une incapacité à parler. L'équitation lui permet de gagner en équilibre et de se renforcer musculairement.

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