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La commission des recours de l'UMP proclame Copé vainqueur avec 952 voix d'avance

Cette décision est rendue plus d'une semaine après le vote, mais ne garantit pas un apaisement à l'UMP.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-François Copé, le 21 novembre 2012. (SIPA)

CHAOS A L'UMP – La commission nationale des recours de l'UMP a tranché. Elle a proclamé Jean-François Copé président de l'UMP, lundi 26 novembre, avec 952 voix d'avance sur François Fillon, selon un communiqué de presse transmis peu après 17 heures. Une semaine plus tôt, la commission électorale du parti avait déjà annoncé la victoire du député-maire de Meaux, mais avec seulement 98 voix de plus.

François Fillon a immédiatement dénoncé un "coup de force" de son adversaire dans la course à la présidence de l'UMP. L'ancien Premier ministre estime que la décision de la commission des recours "est illégale", cette commission n'offrant "aucune garantie d'impartialité".

La commission conclut à la victoire de Copé

La commission des recours a décidé de réintégrer les votes de Wallis-et-Futuna et Mayotte, qui avaient été oubliés lors du premier décompte. En revanche, elle a purement et simplement annulé les résultats de Nouvelle-Calédonie et de deux bureaux de vote des Alpes-Maritimes, où des fraudes ont été constatées.

"Le pardon plutôt que la division" pour Copé, proclamé président de l’UMP (Francetv info )

A l'issue de la publication de ses conclusions, le nouveau président de l'UMP s'est réjoui d'une "avance plus large" constatée en sa faveur. "Le résultat est là, chacun doit désormais respecter votre vote et les statuts de notre famille politique. (...) Cette commission nationale des recours, c'est un peu notre Conseil constitutionnel, a commenté Jean-François Copé. C'est la seule instance légitime pour trancher le recours lors d'une élection interne." 

Copé appelle à "la reconstruction"

Jean-François Copé a regretté "des remises en cause" à son encontre "extrêmement choquantes", en référence notamment aux propos de l'ancien trésorier de l'UMP. "Pour autant, je ne polémiquerai pas. C'est un devoir que je m'impose (...) Nous devons maintenant reconstruire. Le temps de la reconstruction interne s'impose." 

Il a demandé aux parlementaires de "se parler" et aux cadres de l'UMP "d'organiser des groupes de parole et de réflexion" pour associer tous les adhérents.

"Je m'engage à lancer une réforme de nos statuts, afin d'améliorer nos conditions d'élections", a-t-il poursuivi, "et à respecter les courants" au sein de l'UMP. Il entend, pour cela, créer un "collège" paritaire "avec différentes personnalités du parti", dont François Fillon. "Nous avons besoin de lui".

Voici l'intégralité du document de la commission transmis aux journalistes :

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