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Langues régionales : une pratique qui perdure

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Article rédigé par franceinfo
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Les députés débattent aujourd'hui à l'Assemblée nationale de la charte européenne sur les langues régionales. On pense au breton, au corse, au basque, à l'occitan. Il y a aussi l'alsacien auquel les habitants de la région sont attachés. Un tiers de la population le pratique encore.

On chante en alsacien dans cette classe de CP. Les élèves apprennent le français, l'allemand et le dialecte local. (Elle parle en alsacien.

Tous ces enfants entendent l'alsacien depuis la maternelle. Certains le pratiquent chez eux.

Tu appris où l'alsacien, a l'école.

A la maison, mon papa parle alsacien.

Tous ne le parlent pas en dehors de l'école. C'est le français qui vient en premier. (Ils parlent alsacien.

Tout est fait en alsacien dans cette école dans le périscolaire. Ils entendent beaucoup d'alsacien durant la journée.

10 écoles privées existent sur ce modèle en Alsace. Objectif : faire revivre la langue. Dans ce village, on défend aussi l'alsacien. Les deux hôtesses d'accueil parlent le dialecte, comme 43% de la population de la région.

Cela fait partie de ma culture.

C'est pour encourager à utiliser cette langue, et aider les gens a reparler naturellement l'alsacien.

Dans les années 60, plus de 70% des habitants de la région parlaient alsacien. Mais il était interdit à l'école et considéré comme "ringard". On le parlait surtout à la maison et sur les marchés. La pratique perdure aujourd'hui. Sur le marché de Strasbourg, on parle encore alsacien mais c'est une question de génération.

Il y a beaucoup de clients qui parlent alsacien.

De moins en moins, ceux de mon âge. On ne parle que l'alsacien a la maison depuis longtemps. Pour le français, je me débrouille.

C'est la première langue qu'on a parlée quand on était jeunes. On aimerait qu'elle survive.

Aujourd'hui, seulement 3% des.

17 ans parlent l'alsacien.

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