Le pape nomme 8 cardinaux et 7 laïcs au sein du Conseil pour l'Economie
"Ce Conseil est un organisme qui aura sa propre autorité et ne sera pas un simple organe consultatif pour le Secrétariat", a précisé le porte-parole du Vatican.
Petit à petit, le pape François poursuit sa réforme de la Curie romaine. Samedi 8 mars, il a nommé huit cardinaux et sept laïcs pour assister au sein d'un Conseil pour l'économie, le nouveau ministère de l'Economie récemment créé.
L'institution aura compétence sur les flux financiers de chacun des quelque 20 dicastères (ministères) et devra valider les chiffres des différents budgets. Il est destiné à unifier et à simplifier un organigramme de décision et de contrôle jusque là très fragmenté et bureaucratique.
"Les relations entre le Conseil et le Secrétariat pour l'Economie (le ministère) seront définies par leurs statuts. Mais le Conseil est un organisme qui aura sa propre autorité et ne sera pas un simple organe consultatif pour le Secrétariat", a précisé aux journalistes le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
Deux Français nommés
Les huit cardinaux qui seront membres pendant cinq ans du Conseil pour l'Economie sont l'Allemand Reinhard Marx qui en sera le coordinateur, l'Américain Daniel DiNardo, le Sud-Africain Wilfrid Napier, le Français Jean-Pierre Ricard (archevêque de Bordeaux), le Mexicain Norberto Rivera Carrera, le Péruvien Juan Luis Cipriani Thorne, l'évêque de Hong Kong John Tong Hon, et le vicaire général de Rome depuis 2008 Mgr Agostino Vallini.
Les sept laïcs sont Joseph F.X. Zahra, ancien directeur à la Banque centrale de Malte, le Français Jean-Baptiste de Franssu patron de la société de conseil Incipit, John F. Kyle, un canado-américain ex-dirigeant en retraite de la firme Imperial Oil, Enrique Llano Cueto, un économiste espagnol de l'Université de Madrid et spécialiste de l'audit comptable, Jochen Messemer, un ancien partenaire de la firme d'audit McKinsey, Francesco Vermiglio, professeur de gestion d'entreprise à l'université de Messine (Sicile) et George Yeo, ancien ministre des Finances de Singapour.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.