Paris 2024 : rencontre avec Solène Gicquel, multiple championne de France de saut en hauteur

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La pression monte chez les athlètes, à l’approche des Jeux olympiques. Focus sur le saut en hauteur, une épreuve d'athlétisme mythique, présente depuis les tous premiers Jeux à Athènes. Solène Gicquel, multiple championne de France, en livre les secrets.
Paris 2024 : rencontre avec Solène Gicquel, multiple championne de France de saut en hauteur La pression monte chez les athlètes, à l’approche des Jeux olympiques. Focus sur le saut en hauteur, une épreuve d'athlétisme mythique, présente depuis les tous premiers Jeux à Athènes. Solène Gicquel, multiple championne de France, en livre les secrets. (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Lonchampt, B. Poulain, M. Neboth, A. Brodin
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La pression monte chez les athlètes, à l’approche des Jeux olympiques. Focus sur le saut en hauteur, une épreuve d'athlétisme mythique, présente depuis les tous premiers Jeux à Athènes. Solène Gicquel, multiple championne de France, en livre les secrets.

En saut en hauteur, rapidité et souplesse font la beauté du geste. Solène Gicquel, multiple championne de France, est une référence dans sa discipline. C’est l’une des seules capables de franchir des barres au-dessus de sa propre taille, avec un record à 1m92. Elle prend pour y parvenir 16 mètres d’élan, qu’elle parcourt en seulement huit foulées sur la pointe des pieds, pour gagner en vitesse et en agilité. "Quand j’arrive sur la fin de ma course d’élan, ce sont mes quatre derniers appuis les plus importants", confie-t-elle. 

Le "Fosbury"

Sur son dernier appui, la cheville gauche de Solène Gicquel donne l’impulsion, et encaisse jusqu’à 650 kg de pression, puis vient le saut, le "Fosbury".

Au début du XXI siècle, les athlètes bondissaient vers l’avant. Jusqu’à un soir d’été 1968, à Mexico (Mexique), en finale des JO. Contre toute attente, Dick Fosbury se renversait, tournant le dos aux conventions. Après avoir remporté l’or, il a changé la face de son sport. Pour, comme lui, s’enrouler autour de la barre, Solène Gicquel basse d’abord sa tête, puis ses épaules et son bassin. Son dos ondule et se cambre jusqu’à 140 degrés. 

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