JO de Paris 2024 : "On ne peut faire aucun lien" entre les athlètes malades et la qualité de l’eau de la Seine, soutient l'adjoint à la maire de Paris Pierre Rabadan

Avant le relais mixte de triathlon qui s'est déroulé lundi, plusieurs athlètes ont affirmé être atteints d'une infection gastro-intestinale. L'adjoint à la maire de Paris précise que tous n'avaient pas participé aux épreuves individuelles dans la Seine la semaine dernière.
Article rédigé par franceinfo
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Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris en charge des JO, sur franceinfo le 5 août 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"À date, on ne peut faire aucun lien" entre les athlètes malades et la qualité de l'eau de la Seine, soutient lundi 5 août sur franceinfo Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris en charge du Sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine. Au cours du week-end du 3 au 4 août, plusieurs triathlètes, qui devaient participer lundi 5 août à l'épreuve du relais mixte, ont annoncé être atteints d'une infection gastro-intestinale.

Pourtant, l'adjoint à la maire de Paris rappelle que tous n'avaient pas participé aux épreuves individuelles et ne se sont donc pas baignés dans la Seine la semaine dernière. "Au Village, d'autres athlètes sont malades et n'ont pas nagé dans la Seine", martèle-t-il. Pierre Rabadan dénonce les "fausses informations" qui ont circulé notamment au sujet de Claire Michel, membre du relais belge, tombée malade plusieurs jours après avoir nagé dans le fleuve parisien. "La compétition était il y a quatre jours, donc il peut se passer plein de choses", affirme l'adjoint à la mairie de Paris. Il assure que "rien ne permet de dire qu'il y a un lien avec la qualité de l'eau" de la Seine.

L'adjoint à la maire de Paris affirme que les tests réalisés le matin du lundi 5 août, juste avant le relais mixte, "étaient excellents", tout comme ceux effectués "pour les épreuves individuelles". Certes, "il y a un décalage de 24 heures pour la culture de bactéries", mais "les résultats du lendemain" de l'épreuve individuelle "étaient même meilleurs". Pierre Rabadan explique que pour décider de maintenir le triathlon, "la fédération internationale se base sur plusieurs faisceaux", à savoir "la qualité de l'eau avec 24 heures de décalage et des tendances que l'on voit sur des relevés instantanés".

Trois sites de baignades ouvriront à Paris en 2025

Compte tenu de la ferveur populaire autour des épreuves de triathlon, Pierre Rabadan annonce que la mairie "réfléchit déjà" à mettre en place d'autres événements sur la Seine. Il évoque notamment la possibilité d'un "triathlon annuel", comme celui "qui était à Paris jusqu'en 2012 dans la Seine et qui devrait revenir l'année prochaine". Des discussions sont ainsi en cours avec "la communauté portuaire", mais l'objectif de la mairie est de pouvoir "reconnecter davantage encore la Seine et ses habitants".

L'adjoint à la maire de Paris se félicite de voir que "les écosystèmes ont été améliorés". "On a reconquis la Seine et la qualité environnementale", se targue-t-il. Il soutient par ailleurs que des "25 collectivités ont fait des demandes" pour pouvoir avoir des sites de baignade pérennes. Si "toutes ne seront pas autorisées en 2025", la mairie de Paris a déjà annoncé en ouvrir trois dans la capitale : "à Bercy en face de la Bibliothèque nationale de France, au niveau de l'Hôtel de Ville et au pied de la Tour Eiffel", liste-t-il.

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