Les mises en examen s'accumulent pour le docteur soupçonné d'euthanasie
Nicolas Bonnemaison est sous le coup de sept mises en examen pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables".
Le dossier Bonnemaison s'alourdit. Trois nouvelles mises en examen pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables" ont été prononcées mardi 17 janvier à l'encontre de cet urgentiste de Bayonne. Soupçonné de neuf cas d'euthanasie, il était déjà mis en examen pour quatre, explique Le Figaro.
Deux autres décès suspects étaient examinés par le juge mardi. Un réquisitoire supplétif, pris le 22 septembre par le parquet, a conduit le juge à placer le médecin urgentiste sous le statut de témoin assisté pour l'un d'entre eux. Pour le neuvième et dernier cas, dénoncé par l'Inspection générale des affaires sociales, le juge ne s'est pas encore prononcé. Rappelons qu'à ce jour, une seule famille d'une patiente décédée à l'hôpital de Bayonne s'est portée partie civile contre le médecin.
L'année avait pourtant commencé par une bonne nouvelle pour Nicolas Bonnemaison, puisque le 1er janvier, son contrôle judiciaire avait été assoupli. Le praticien a toujours l'interdiction d'entrer en contact avec des membres de son ancien service à l'hôpital de Bayonne, mais peut à nouveau résider dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Un soulagement pour lui et sa famille :
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