Marine Le Pen : on essaie d'éclabousser ma "veste immaculée"
La présidente du Front national s'insurge après les révélations sur le rôle joué par l'avocat Philippe Peninque, un de ses proches, dans l'ouverture du compte suisse de Jérôme Cahuzac, en 1992.
Marine Le Pen se voit en blanche colombe atteinte par la bave du vilain crapaud : la présidente du Front national a dénoncé, jeudi 4 avril sur LCI, une "manœuvre politique" après les révélations sur le rôle joué par un de ses proches, Philippe Peninque, dans l'exil fiscal de Jérôme Cahuzac.
Le Monde a révélé mercredi que cet avocat fiscaliste est celui qui a ouvert le compte suisse de l'ex-ministre du Budget en 1992 chez UBS. "Je ne comprends pas le débat, à part [s'il s'agit] de faire une diversion", s'est insurgée Marine Le Pen. "On me reproche quoi exactement ? D'être amie avec quelqu'un qui n'a rien à se reprocher ?"
"Je n'ai rien à me reprocher"
"Je vois bien la manipulation politique qui est derrière, qui consisterait à tenter d'éclabousser Marine Le Pen, dont la veste est immaculée, ce qui n'est pas le cas des autres, a poursuivi la dirigeante frontiste. Je n'ai évidemment rien à voir dans cette affaire, je n'ai aucune responsabilité." Sur RTL, elle a précisé qu'elle était "étudiante en droit" au moment des faits, en 1992, ce qui selon elle la dédouane de toute implication.
De son côté, Philippe Peninque affirme, dans un entretien au Parisien, qu'il ne savait pas que ce compte n'avait pas été déclaré au fisc français, et qu'il l'avait seulement ouvert parce qu'il était "plus 'glamour' pour la facturation de pouvoir donner une adresse en Suisse plutôt qu’à Paris" pour les clients étrangers de la clinique Cahuzac.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.