Canicule : la face cachée de la climatisation
La climatisation est un faux ami : elle consomme beaucoup d'électricité et rejette de l'air chaud. Un cercle vicieux qui n'est pas bon pour la planète.
La climatisation est partout en été. En temps de canicule, difficile de s'en passer et pourtant ces appareils, s'ils rafraîchissent nos intérieurs, surchauffent les villes. En sortie d'air, certains affichent une température supérieure à 60 degrés. Grâce à une caméra thermique, Amandine Crambes, ingénieure urbaniste, traque les rejets d'air chaud produits par les climatiseurs. Selon une étude, les climatiseurs feraient grimper la température à Paris de 1 degré, une hausse qui pourrait atteindre les 3 degrés en 2030. Pourtant, des alternatives existent, comme "penser à fermer ses fenêtres la journée et aérer uniquement la nuit ou le matin", explique-t-elle.
Des alternatives écologiques
Des alternatives écologiques existent. Aujourd'hui, les particuliers sont encouragés à faire des travaux d'isolation thermique, en utilisant par exemple la laine de roche plutôt que la laine de verre, qui permet d'avoir des températures un peu plus basses au sein des logements. Des solutions existent aussi pour les grands espaces : une entreprise utilise l'eau de la Seine pour rafraîchir bureaux, hôtels et musée. Il y a urgence, le nombre de climatiseurs devrait tripler dans le monde d'ici à 2050.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.