Climat : rafraîchir les villes et les maisons tout en restant écologique
Pour apporter plus de fraicheur dans sa maison, la solution ne passe pas forcément par la pose de climatiseurs. Les peintures spéciales et les plantes sont tout aussi efficaces.
Durant le premier été à Carquefou (Loire-Atlantique) d'Alexandre Manuel en 2020, le thermomètre dépassait les 30 degrés à l'intérieur. Lui et sa compagne ont donc cherché une solution pour rafraîchir durablement les lieux. "On est plutôt dans une démarche de réduction de notre empreinte carbone, avec des gestes écologiques", explique l'homme. Pour un peu plus de 1 000 euros, avec de l'huile de coude, son toit est passé du noir bitume au blanc des pays chauds. "Quand on touche, le toit est vraiment frais, alors qu'une surface plutôt foncée, c'est assez chaud." La différence se mesure : 25 degrés séparent la partie noire et blanche d'une planche bitumée. Des pigments qui renvoient les infrarouges, et donc la chaleur, ont également été ajoutés à la peinture.
Des plantes pour mieux respirer
En ville, d'autres techniques permettent d'amener de la fraicheur. Depuis quelques années, les toits et façades végétalisés fleurissent dans les milieux urbains. Les plantes empêchent les pierres et le béton d'absorber la chaleur. "La grande force des végétaux, surtout dans les contraintes de pollution et de températures que nous avons aujourd'hui, c'est de pouvoir absorber du CO2 (…) et surtout de pouvoir par le biais de l'évapotranspiration renvoyer de l'eau dans l'air", explique Sandra Laigneau, directrice générale des Jardins de Gally. Le coût, entre 600 et 2 000 euros le mètre carré, limite toutefois encore l'usage aux entreprises.
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