Consommation : la vente en vrac, une bonne affaire ?
La vente en vrac est à la mode, et sera bientôt une obligation pour les grandes surfaces. L’idée est de limiter les emballages, le conditionnement, et si possible les coûts.
Les produits non-emballés plus communément appelés "le vrac" grignotent de plus en plus d’espace dans nos grandes surfaces. Le marché s’emballe depuis cinq ans : 150 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, et 1,4 milliards d’euros en 2020. C’est près de dix fois plus. Les clients souhaitent désormais consommer plus responsable. Avec le vrac, il y a moins d’emballage, consommer devient donc plus écologique. Les clients achètent une juste quantité, il y a donc moins de gâchis. Mais que valent ces nouveaux rayons de nos supermarchés ?
Le plastique fait de la résistance
Au commencement, le vrac ressemble à de gros sacs d’une tonne chacun. Ils sont conservés à basse température, dans un frigo géant, pour éviter la prolifération de bactéries et autres nuisibles. Chaque lot est d’ailleurs soigneusement testé. Les sacs XXL sont réutilisables pour limiter la production de déchets. Mais le plastique fait de la résistance : 20 % des matières premières qui arrivent dans l’entrepôt sont encore pré-emballées.
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