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Dérèglement climatique : le fondateur et président d'INCO plaide pour "un profond changement de système" afin de décarboner la France

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Dérèglement climatique : le fondateur et président d'INCO plaide pour "un profond changement de système" afin de décarboner la France
Dérèglement climatique : le fondateur et président d'INCO plaide pour "un profond changement de système" afin de décarboner la France Dérèglement climatique : le fondateur et président d'INCO plaide pour "un profond changement de système" afin de décarboner la France (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
Nicolas Hazard, fondateur et président d'INCO, est l'invité du 12/13 info, lundi 11 décembre. L'auteur du livre "Happy end" revient sur l'objectif de décarbonation de la France d'ici à 2050 prévue dans le cadre de l'Accord de Paris.

Dans son livre Happy end (éditions Flammarion), Nicolas Hazard présente 30 actions pour faire face au dérèglement climatique, avec l'objectif d'une France décarbonée en 2050. "On sait comment on fait pour décarboner la France et le monde d'ici 2050", précise l'auteur, également fondateur et président d'INCO, dans le 12/13 info du lundi 11 décembre. Il rappelle que cet objectif de décarbonation a été fixé dans le cadre de l'Accord de Paris. "On a les solutions, on a les outils", ajoute-t-il, se disant "plutôt optimiste". "Mais encore faut-il qu'on mette vraiment les moyens pour réussir", nuance-t-il.

"Aujourd'hui, on a plus l'impression qu'on bricole"

Pour l'instant, la France ne respecte toujours pas l'Accord de Paris. "On est très loin du compte, il faudrait encore diviser par six nos émissions. On a même une trajectoire qui parfois, est plutôt haussière. C'est un vrai problème", déplore Nicolas Hazard. "Aujourd'hui, on a plus l'impression qu'on bricole", ajoute-t-il. Pour le fondateur et président d'INCO, "c'est d'un profond changement de système dont a besoin : changer de modèle, changer les entreprises dans lesquelles on va investir, changer la manière de faire, changer notre fiscalité""Il y a un gros chantier encore à mener", résume-t-il.

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