COP28 : sprint final vers un accord pour sortir des énergies fossiles
Trouver un accord coûte que coûte. Sultan al-Jaber, président de la COP28, ne laisse plus le choix. "L'échec n'est pas une option, ce que nous recherchons, c'est le bien commun. Ce que nous recherchons, c'est ce qui est dans le meilleur intérêt de tous, partout", a-t-il déclaré. Les pays de l'Opep ont prévu de passer à une économie décarbonée, c'est le cas notamment de l'Arabie saoudite, avec son plan "Vision 2030". Mais le financement de cette transition est basé sur un paradoxe.
Vers un accord "historique" ?
"Ces pays de l'Opep veulent maintenir un prix élevé du baril. Actuellement, il est à 75 dollars à peu près (…) et pour financer ces plans Vision 2030 respectifs, il faut un prix du baril autour de 80-85 dollars (…) et donc qu'il n'y ait pas de mécanismes handicapants ou pénalisants sur la production d'hydrocarbures ", explique David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS. Le président de la COP28 espère un accord qu'il qualifie d'"historique".
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