Climat : "L'inaction serait désastreuse pour le monde", martèle François Hollande
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la planète sont à Marrakech, au Maroc, pour participer à la 22e conférence internationale sur le climat.
Ce qu'il faut savoir
François Hollande appelle les Etats-Unis à respecter les engagements sur le climat pris à Paris lors de la COP21. Une déclaration du chef de l'Etat prononcée lors de la COP22 qui se tient, mardi 15 novembre à Marrakech (Maroc). Près de 180 responsables – chefs d'Etat et ministres – des pays signataires de l'accord de Paris vont se succéder à la tribune de la conférence de l'ONU sur le climat, une semaine après l'élection de Donald Trump, futur président climatosceptique américain.
Respect des engagement. "Les Etats-Unis, première puissance économique du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris", a lancé François Hollande sous les applaudissements à la tribune de la COP22 à Marrakech.
"L'inaction serait désastreuse pour le monde, désespérante pour les générations futures et dangereuse pour la paix", a-t-il fait valoir, évoquant les migrations, les famines et les conflits qu'engendrerait un emballement des dérèglements climatiques.
A ce stade, 109 Etats, dont les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Inde et le Japon, ont ratifié l'accord issu de la COP21 qui a vu la communauté internationale s'engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, sources du dérèglement climatique. Une dizaine l'ont fait depuis l'élection de Donald Trump, dont l'Australie.
"Il est peut-être encore plus important d'être à Marrakech maintenant", avait dit le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, à la presse, après l'élection de Donald Trump à la tête du deuxième pollueur mondial. Pendant la campagne présidentielle, le candidat républicain a qualifié le réchauffement de "canular" et promis de relancer la production américaine de charbon.