Gel : quand le froid anéantit des récoltes
Le soleil fait son apparition à travers les nuages, mais ne masque pas les dégâts des dernières nuits à Saint-Privat-du-Dragon (Haute-Loire). Le gel a pratiquement ravagé les cinq hectares de vignes de Paul Aublet-Cuvelier, vigneron. Sa future récolte est en danger puisque les bourgeons sont détruits par le froid. "En une nuit, on a 80 % de notre capital de fruits qui est parti littéralement en fumée", constate-il, atterré.
"Pour protéger son outil de travail avec les aléas climatiques que l'on connait, on n'a pas le choix"
Des températures négatives ont été recensées dans tout le pays dans la nuit du 23 avril. Pour éviter le pire à Coussac-Bonneval (Haute-Vienne), Patrice Blanchet, producteur de pommes du Limousin AOP, s'active jusqu'à l'aube afin de sauver ses récoltes grâce à des bougies et une tour à vent, dont le coût s'élève à 60 000 euros. "C'est onéreux, mais pour protéger son outil de travail avec les aléas climatiques que l'on connait, on n'a pas le choix", assure l'arboriculteur.
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