Les gaz à effet de serre ont atteint un niveau record en 2017
"Le taux de croissance global du CO2 a presque été multiplié par quatre depuis le début des années 1960", précise le rapport.
Alerte aux gaz à effet de serre. Ces composants gazeux contribuant au réchauffement de la planète ont atteint des niveaux record partout dans le monde en 2017. Une année marquée par des températures anormalement élevées et une fonte des glaces sans précédent dans l'Arctique, selon le apport annuel publié par l'Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA) et la société américaine des météorologistes.
Ce rapport de 300 pages, compilé par plus de 450 scientifiques originaires d'une soixantaine de pays, emploie le mot "anormal" plus d'une douzaine de fois pour décrire des tempêtes, des sécheresses, les températures élevées ou encore la fonte record de la glace dans l'Arctique en 2017.
Niveau de la mer record
L'année dernière, le taux de concentration des trois gaz à effet de serre les plus dangereux relâchés dans l'atmosphère, dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote, a atteint des nouveaux records. Le taux de concentration annuel de dioxyde de carbone à la surface de la Terre a atteint 405 parties par million (ppm), "au plus haut dans l'enregistrement des mesures atmosphériques modernes".
"Le taux de croissance global du CO2 a presque été multiplié par quatre depuis le début des années 1960", ajoute le document.
Le record de l'année la plus chaude de l'époque moderne a été battu en 2016 mais 2017 n'en est pas loin avec "des températures bien plus élevées que la moyenne" sur une bonne partie de la planète, souligne le rapport. L'année dernière, des températures record ont été enregistrées en Argentine, en Uruguay, en Espagne et en Bulgarie. Quant au Mexique, il a "battu son record de chaleur pour la quatrième année consécutive".
En 2017, le niveau de la mer a également affiché un record pour la 6ème année consécutive. Le niveau moyen de la mer est désormais plus élevé de 7,7 centimètres qu'en 1993.
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