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Vidéo "Je dois aller au bout de cette action" : accroché à un platane, il dénonce l'abattage des arbres

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Il vit accroché au sommet d'un platane face au ministère de la Transition écologique depuis plusieurs jours à Paris. Son but : dénoncer l'abattage des arbres. Voici son message.
VIDEO. "Je dois aller au bout de cette action" : accroché à un platane, il dénonce l'abattage des arbres Il vit accroché au sommet d'un platane face au ministère de la Transition écologique depuis plusieurs jours à Paris. Son but : dénoncer l'abattage des arbres. Voici son message. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il vit accroché au sommet d'un platane face au ministère de la Transition écologique depuis plusieurs jours à Paris. Son but : dénoncer l'abattage des arbres. Voici son message.

"On doit prendre conscience que sans les arbres, il ne nous reste pas longtemps à vivre." Thomas Brail squatte un platane en face du ministère de la Transition écologique pour donner l'abattage des arbres. Selon lui, on ne peut plus se permettre, à l'heure du réchauffement climatique, de perdre un seul arbre. Sources d'oxygène, les arbres permettent notamment de dépolluer et sont une source de biodiversité. Ils favorisent également la fraicheur, une caractéristique peu négligeable.

Une loi bafouée ?

Thomas Brail proteste contre le non-respect de l'article L350-3 du code de l'environnement, un code censé protéger les arbres d'alignement en bonne santé, partout dans l'Hegaxone. "Cet article est bafoué par grand nombre d'élus de la République", estime le militant. "Il y a des centaines et des centaines d'arbres qui tombent chaque semaine en France", ajoute-t-il.

Thomas Brail déplore également de ne pas être écouté et d'essuyer plusieurs refus lorsqu'il s'agit de rencontrer des élus, en mesure de donner des réponses. "Quand une sous-préfète ne veut pas vous recevoir au bout d'un mois, quand on alerte plusieurs fois le ministère de la Transition écologique, qu'on envoie des e-mails et qu'on n'a pas de réponse, que c'est lettre morte (…) eh bien, je n'ai pas trouvé d'autre solution que de venir m'attacher", lance Thomas Brail.

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